Cette « vieille » image qui circule en ce moment résume très bien ce qui se produit sur les réseaux sociaux.

La désinformation est un un processus aboutissant à l’intégration, par un public, d’information distordues, incomplètes ou fausses (avec des conséquences éventuelles sur certaines de ses décisions futures).

Les réseaux sociaux sont des puissants propagateurs d’information erronées ou incomplètes, mais pourquoi?

Ces plateformes utilisent des algorithmes qui ont pour objectif de vous montrer les contenus qui vous plaisent, ou partagent les publications des personnes qui ont généralement le même avis que vous.

Dans l’absolu, c’est génial comme outil! Mais dans la réalité, ces algorithmes nous plongent dans des bulles informatives ou bulles de filtre, qui appauvrissent notre vision et notre capacité de nous remettre en question. Ces bulles de filtres ont comme conséquence de nous faire croire que tout le monde autour de nous partage la même opinion et surtout, que cette opinion est juste.

Comment faire alors? Dans un premier temps, prendre conscience que ce phénomène existe et essayer d’y penser avant de partager du contenu.

Comment reconnaître un contenu douteux?

Vous êtes sur votre réseau social préféré, et votre cousine partage sur son mur une info qui claque et qui, en plus, va dans le sens de vos propres idées et au premier coup d’oeil, c’est carrément la vérité! Vous êtes sur le point de vous lâcher sur les commentaires et de partager ce contenu…

Premier réflexe:

N’oubliez jamais que si vous êtes sur les réseaux sociaux, vous êtes dans votre bulle de filtre, c’est à dire que les algorithmes sélectionnent pour vous des contenus qui vous plaisent et qui sont susceptibles d’être commentés ou partagés par vous. Et surtout, ces plateformes n’effectuent que très peu de contrôles de #factchecking. Cela permet un premier recul.

Deuxième réflexe:

Votre cousine, aussi experte soit-elle sur le sujet en question, est humaine! Elle a peut-être frénétiquement partagé un contenu dont elle n’a elle-même pas vérifié la source, ni le contexte. Donc avant de vous lâcher à mort sur les commentaires, prenez quelques minutes pour examiner le contenu.

Troisième réflexe:

Si je n’ai pas le temps de faire quelques recherches, je remets mon clic sur le bouton « partager » à plus tard.

Bon, maintenant que vous avez le temps devant vous, comment vérifier si un contenu est fiable? Pour commencer, si c’est un article, il faut se poser 2 questions:

Qui est l’auteur du texte? Est-ce un journaliste?

Bien que les journalistes commettre aussi des erreurs, ils respectent une déontologie professionnelle qui repose sur la vérification des faits et le croisement des sources.
En cherchant le nom de l’auteur sur internet ou les réseaux sociaux, vous aurez déjà une idée de qui il est, et pourrez savoir s’il se présente comme rédacteur, s’il a écrit d’autres articles, s’il travaille pour un organe de presse ou alors, un autre organisme…

D’où provient le contenu ? S’agit-il d’un média sérieux ?

Pour cela, repérez l’onglet « mentions légales », « crédits » ou « Qui sommes-nous ? » qui se situe en général en bas de la page d’accueil. C’est là que vous pourrez savoir si le site dispose d’un directeur de publication, d’un rédacteur-en-chef, de journalistes… Et s’il a une adresse quelque part.