Manque d’organisation: danger!
De nombreuses entreprises utilisent les réseaux sociaux pour communiquer avec leurs clients. Cependant, les grandes institutions ont souvent un grand nombre de comptes qui doivent être gérés. C’est un travail qui ne doit pas être prix à la légère. Y a-t-il un responsable des réseaux sociaux qui s’occupe de l’exactitude et de l’actualité des contenus? Si pas, cela peut vite engendrer une mauvaise impression sur les lecteurs.
Le manque d’organisation de son propre contenu est l’un des dangers des médias sociaux que de nombreuses entreprises sous-estiment. L’espace commentaires ne doit pas non plus être laissé sans modération. Une discussion parsemée d’insultes a un effet dissuasif sur les nouveaux lecteurs. Les non-réponses aux courrier haineux ou aux menaces de toutes sortes a un effet néfaste sur l’image. Surtout lorsqu’un shitstorm* survient, les scandales sont inévitables.
Scandales et tempêtes: elles sont virales!
A la suite d’un scandale ou d’un accident, les réseaux sociaux amplifient les dommages à la réputation d’une entreprise. De nombreux exemples de dégâts d’image subies par des grandes entreprises ont été évoquées dans cet article du PME Magazine. Le Crédit Suisse a traversé de nombreuses tempêtes notamment à cause du scandale d’espionnage envers Greenpeace ou d’anciens membres de la direction et ses investissements dans les énergies fossiles. La pression des médias sociaux a aussi été particulièrement forte pour le chocolatier glaronais Läderach. Depuis fin 2019, il se trouve dans le collimateur des associations LGBT, allant des actions de vandalisme dans les boutiques à des appels au boycott. Pourquoi? Le directeur général de la société s’était opposé ouvertement à l’avortement. Il s’est également vu reprocher des propos homophobes. Ici aussi, le dégât d’image a entraîné des conséquences économiques considérables.
Une vrai politique de médias sociaux, ainsi qu’un accès limité à certains employés seulement qui auront une mission bien précise, sont les pierres angulaires d’une présence réussie sur le Web.
Les compétences juridiques sont tout aussi importante. L’une des plus grandes menaces au sein des réseaux sociaux sont les fake news et les deep news, ainsi que les menaces. Il est impératif que l’entreprise soit parfaitement au courant des règles juridiques en la matière et connaisse sa responsabilité en tant qu’hébergeur de contenu.
*Shitstorm: Les entreprises sont régulièrement surprises par ces cataclysmes sur le Web. Les médias ont créé le néologisme « shitstorm » pour désigner ce phénomène qui peut fortement porter à l’atteinte de l’image de marque de l’entreprise. Si la colère et le désarroi des utilisateurs déferlent sur le Web, les répercussions négatives peuvent s’étendre sur plusieurs années.