On parle de plus en plus de l’empreinte écologique du numérique. L’utilisation de plus en plus importante (4,1 milliards d’utilisateurs dans le monde) de nos smartphones, ordinateurs, tablettes, consoles de jeux, et GPS est aussi de plus en plus gourmande en énergie. Selon une étude publiée par GreenIT.fr , la taille de notre univers numérique va tripler voire quintupler d’ici à 2025. Et bien entendu, la consommation d’énergie va augmenter de manière proportionnelle. 

Les émissions de gaz a effet de serre liés à l’univers numérique va progresser de 2,2% (2010) à 5,5% (2025).

Comment limiter l’augmentation de la consommation d’énergie et donc, de gaz à effets de serre? Voici un résumé de cette étude:

Empreinte du numérique mondial en 2019

A l’échelle planétaire, l’empreinte environnementale du numérique équivaut à celle d’un continent de 2-3 fois la taille de la France. Les impacts environnementaux se caractérisent par l’épuisement des ressources abiotiques (comme les minerais), le réchauffement climatique, agressions sur les écosystèmes (eutrophisation, acidification, pollutions diverses) qui contribuent à la régression écologique en cours.

Ces impacts ont essentiellement lieu lors de la fabrication des équipements: TV connectés, ordinateurs, smartphones, box, etc. – qui concentrent de 59 % à 84 % des impacts.

En 2019, la hiérarchie des sources d’impacts est la suivante, par ordre décroissant d’importance :

  • Fabrication des équipements utilisateurs (30 à 76 % des impacts) ;
  • Consommation électrique des équipements utilisateurs (1 à 29 % des impacts) ;
  • Consommation électrique du réseau (1 à 21 % des impacts) ;
  • Fabrication des équipements réseau (2 à 16 % des impacts) ;
  • Consommation électrique des centres informatiques (1 à 16 % des impacts) ;
  • Fabrication des équipements hébergés par les centres informatiques (1 à 8 % des impacts).

En 2025, il y aura un basculement vers 3 nouvelles sources d’impacts (dû à l’évolution des technologies et les habitudes d’utilisation):

  1. Les télévisions
  2. Les smartphones
  3. Les objets connectés

Des solutions simples et efficaces

Dans ce contexte, quelques comportements simples que l’on peut retrouver sur une infographie publiée dans lematin.ch permettrait de de réduire considérablement l’empreinte environnementale du numérique mondial à l’horizon 2025:

  1. Ne pas succomber à la tentation de renouveler constamment ses objets connectés. En réduire leur nombre et surtout allonger leur durée de vie. Ou privilégier les objects d’occasion.
  2. Réduire le nombre d’écrans plats en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage – lunettes de réalité virtuelle, vidéo projecteurs LED
  3. Limiter l’usage du cloud et du streaming, surtout en 4G (à défaut, une connexion wifi est mieux)
  4. Eteindre la box ADSL lorsqu’on ne s’en sert pas. 
  5. Si possible faire preuve de sobriété numérique en utilisant des technologies peu gourmandes en énergie pour les besoins du quotidien (SMS, 2G, TNT pour la télévision au lieu d’ADSL).